
La sexualité est l’expression de notre liberté ; mais comme chaque liberté pose la question des limites, comment délimiter notre comportement en sexualité ? Faut-il par exemple toujours satisfaire sa curiosité ? Mia décortique pour vous les pratiques sexuelles et sa recherche de nouveauté, en analysant aussi cette notion de « tout » sexuel. Il sera notamment question du consentement, du rapport de confiance entre les partenaires, mais aussi de la place de l’imaginaire dans la sexualité.
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Faut-il poser des limites à la sexualité ?
Nombre d’entre nous ont été bercé.e.s par ce dicton durant l’enfance : « La curiosité est un vilain défaut ».
Pourtant, la curiosité vient du latin cura, signifiant « la cure » comme dans cure ou curatif. La curiosité signifiait donc le fait de prendre soin (de quelqu’un ou d’autre chose). Le sens a depuis dérivé dans le fait de vouloir apprendre, à connaître des choses nouvelles et cachées. »
C’est cette volonté de connaître quelque chose de caché qui est poussé au premier plan dans ce vieux proverbe, et donc un « vilain défaut » ; car cela peut conduire à l’indiscrétion.
Mais la curiosité, à l'origine, est quelque chose de merveilleux, à la source de la vie, de la connaissance, de toute chose ! C’est ce que l’on pouvait aussi pendant l’antiquité entendre dans le concept « d’étonnement » propice au savoir et à la philosophie.
Notre sexualité se construit à travers nos expériences, nos ressentis, mais aussi parce que nous sommes curieux et désireux d’éprouver de nouvelles sensations ; devons-nous alors forcément poser des limites à notre curiosité (sexuelle) ?
L’imagination et les fantasmes ont-ils une limite ?
Si l’imagination et l’univers des fantasmes n’ont peut être aucune borne (et encore), l’humain, lui, a des limites.
Mais c’est aussi humain d’éprouver ses fantasmes et de vouloir les réaliser.
L’imagination nous permet de nous évader, de concevoir, de créer ; les fantasmes et l’imaginaire permettent aussi quelque part de se “transcender”, se connaître soi-même, connaître son/sa partenaire, en découvrant la part d’inconnu qui réside en chacun de nous.
C’est aussi peut-être le remède à l’ennui, et ce qui peut rendre nos ébats sexuels toujours intéressants. Sans vouloir “tout essayer”, faire les choses avec nouveauté permet de ne pas se lasser.
Nous avons le choix de poser nos limites ou d’en découvrir les frontières, avec le temps et les expériences.
La sexualité évolue-t-elle ? La perversion sexuelle existe-t-elle vraiment ?
La sexualité a des racines biologiques, psychologiques, mais aussi culturelles. C’est-à-dire que les pratiques sexuelles évoluent avec les époques.
Par exemple, il y a encore peu de temps, l’homosexualité était considérée comme une maladie ; on cherchait donc à la soigner à l’aide de médicaments… Maintenant il est établi que c’est une orientation sexuelle.
Le BDSM était perçu comme une pratique perverse, alors qu’aujourd’hui, de plus en plus de personnes découvrent une autre sexualité par ce biais. Sommes-nous donc devenus plus pervers qu’auparavant ? Non, simplement la sexualité évolue, selon les définitions qu’on lui donne.
Les mœurs changent en même temps que les pratiques sexuelles.
La question des perversions sexuelles
Comme le souligne André Corman, médecin sexologue, directeur du diplôme de sexologie à la faculté de Toulouse, la notion de perversion sexuelle a elle aussi bien évolué depuis les siècles.
Au XIXème siècle, on pouvait alors considérer comme pervers tout ce qui ce qui se trouvait en dehors de la pénétration : la sexualité devait permettre uniquement la reproduction.
« On qualifiait ces perversions de « déviation d’objet », de « déviation de but », de « personne », etc., nous raconte André Corman, tout ce qui n’était pas pour se reproduire était une perversion. ».
Aujourd’hui les choses sont différentes. « Le mot « perversion sexuelle » n’existe plus, explique André Corman, nous parlons de paraphilies. La perversion est plutôt rangée dans le domaine de la psychopathologie : il y a des névrosés, des psychotiques, et des pervers ».
Autrement dit, la perversion signifie plus aujourd’hui un état psychologique qu’un comportement sexuel.
S’agissant des pratiques et des comportements sexuels considérés comme « déviants », « hors de la norme », ils sont donc jugés par les mœurs et les médecins de l’époque comme des paraphilies : « aimer ce qui est à côté » littéralement.
Image de soi et sexualité
La sexualité éprouve donc notre liberté et pose la question des limites : tout le monde met des limites à son comportement. Et c'est tant mieux ! Ces limites sont indispensables pour être en accord avec nos pensées, nos désirs et nos refus.
L’exemple type est l’infidélité : c’est un choix éthique, ce n’est pas biologique.
Certains diront que nous ne sommes pas programmés pour être fidèle, alors que d’autres perçoivent l'infidélité comme une chose terrible. D’ailleurs, il est amusant de constater que l’humain est en soi monogame (ce qui n’est pas le propre de toutes les espèces) et à la fois extraconjugal !
Blague à part, il semble bien que nos choix sexuels (pratiques, engagement, etc.) en apprennent beaucoup sur nous-mêmes, et que nous soyons dans l’impossibilité éthique et/ou morale (d’un point de vue personnel) de franchir certaines limites.
Encore une fois, les limites appartiennent à celles et ceux qui les fixent.
Existe-t-il des sexualités ou des pratiques malsaines ?
C’est une question très complexe car elle met en relation de nombreux phénomènes comme la culture, l’éducation ou les mœurs.
Les pratiques sexuelles évoluant avec les époques, on est en droit de penser que nos jugements sur la sexualité et les pratiques dites “malsaines” évoluent aussi. Vous jetterez à un œil à l’histoire du sexe oral à travers les époques, pour vite comprendre que les perceptions changent, tant au niveau de la fellation que du cunnilingus…
Beaucoup de pratiques que nous faisons aujourd’hui ont donc été sanctionnées un jour selon d’autres cultures, d’autres religions, d’autres éducations, etc.
Si des pratiques sont maintenant considérées “malsaines”, elles sont généralement perçues comme tel du point de vue du consentement, plus que d'un point de vue moral.
Deux individus ou plus, s’adonnent à des pratiques sexuelles, toutes consenties de part et d’autre : la question de la morale n’intervient pas d’abord. Mais le consentement est partagé par tous : il ne semble pas que cela soit a priori malsain.
En revanche, cela devient malsain et problématique, dès lors qu’une des personnes n’est pas consentante (ou n’est pas en état de choisir). Ce consentement entre les amants semble être la limite de ce qui est malsain ou ne l’est pas.
Et cela ne s’arrête pas qu’aux pratiques physiques, mais aussi à nos comportements en ligne ou sur les réseaux sociaux : cette question du consentement est vite bafouée. De même dans certains rapports hiérarchiques où la domination d’une personne impose ce consentement à l’autre…
Existe-t-il des tabous sexuels ?
Si de nombreux acteurs et actrices de la "nouvelle révolution sexuelle" font tomber les tabous un par an, notamment via la sensibilisation et le dialogue, nombre d'entre eux persistent.
Mais en observant les comportements, nous nous apercevons que les choses ne sont pas aussi simples.
Des difficultés autour de la sexualité sont toujours présentes, notamment pour les couples ; et les rapports entre les hommes et les femmes devraient globalement être repensés différemment.
Le discours de la sexualité reste souvent immature, notamment sur le rôle de l’homme, de la femme, et beaucoup de clichés perdurent. Les comportements ont donc du mal à évoluer. Les hommes doivent-ils changer ? Les femmes aussi ?
Les politiques pourraient par exemple réfléchir sur l’éducation sexuelle, et la meilleure façon de rétablir une égalité entre les sexes, et ce, dans tous les domaines.
En conclusion
Il est important de réfléchir sur sa sexualité et de ne pas la subir : vous ne devez pas « tout faire » parce qu’un partenaire l’exige, ou par sentiments. Tous les comportements doivent avoir des limites pour éviter le chaos : la sexualité en fait partie.
Le principal moteur de votre sexualité doit être le consentement, le bien-être, et la satisfaction sexuelle des partenaires. Pour le reste, la limite entre le bien et le mal sera perçue différemment selon chacun/chacune.
De nombreux facteurs, dont l’éducation, les valeurs, la morale, les religions, interfèrent avec notre sexualité.
Comme le rapportait André Corman :
« Aujourd’hui, nous ne semblons plus du tout être dans une morale en sexualité ; à savoir ce qui est bien ou ce qui est mal. En revanche, nous sommes dans une morale du consentement. Autrement dit, ce qui est fait dans le consentement, de façon complice, est considéré comme non malsain. »
Les limites sont donc propres à chacun.e, et si elles peuvent être repoussées et explorées, les maître mots sont la confiance et le consentement.
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