Comment expliquer l’infidélité ?

Comment expliquer l’infidélité ?

Que peut nous apprendre l’infidélité de notre époque, de nos comportements et de notre identité intime ?

À la lumière des applications de rencontres extraconjugales (Gleeden pour n’en citer qu’une) et de l’ère numérique, l’infidélité n’a jamais été aussi accessible ; et pose ainsi la question des limites.

Toute la question étant de savoir à partir de quel moment nos comportements (qu’ils soient en ligne ou non) peuvent-ils être dangereux.

Mia fait le point.


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Quelques chiffres autour de l’infidélité

L’Enquête de la sexualité en France : pratiques, genre et santé (Bajos et Bozon, 2008) nous révélait il y a quelques années, que 34% des hommes et 24% des femmes avaient déjà vécu au moins une fois dans leur vie une période d’adultère.

Et ces proportions augmentent fortement avec le nombre de partenaires au cours de la vie. 

L’infidélité, loin d’être une exception, semble donc nous apprendre quelque chose d’essentiel sur nos relations intimes.

Car si la proportion à tromper l’autre est élevée (sans compter ceux qui n’avouent jamais), c’est qu’il existe inévitablement des raisons qui nous poussent à l’adultère.

Loin de nous l’idée de blâmer ou de condamner l’infidélité – nous voulons seulement adopter un regard extérieur et neutre – nous sommes cependant en droit de nous poser  quelques questions (pour mieux comprendre l’infidélité) :

  • Quelles sont les raisons qui nous poussent à l’infidélité ? Quelle est la fonction de l’infidélité ? Et à quel(s) besoin(s) répond-t-elle ?

Les questions les plus posées sur Google

Parmi les recherches associées à l’infidélité et au couple sur Google, nous retrouvons sans trop de surprise : « Le couple peut-il résister à l’infidélité ? », « Comment vivre en couple après l’infidélité ? », ou encore « L’infidélité, un signe que le couple va mal ? ».

Jusque là, des questions a priori légitimes et « normales ». Mais en creusant un peu plus, nous découvrons également d’autres problématiques, qui élargissent le débat. 

Chez LCI par exemple, « Couple : et si l’infidélité était la solution pour durer ? » ou chez Santémagazine.fr : « L’infidélité est-elle le ciment du couple ? ».

Et nous voyons alors le cœur du sujet se dessiner devant nous :

Le couple est-il condamné à se lasser ? S’ennuyer ? De sorte que l’infidélité serait la réponse à cette lassitude (ou à un besoin de nouveauté) ?

Si ces questions vous intéressent, vous pouvez en parler librement avec une sexologue en ligne afin d’avoir des conseils.

Repenser nos relations et notre engagement ?

En bref, nous pouvons trouver tout et son contraire sur internet. Car s’il y avait un remède miracle pour qu’un couple fonctionne, il serait bien triste que l’infidélité soit la seule option…

Que les couples s’essoufflent ou non, soit, éventuellement, mais en comprendre les causes et changer nos comportements, nous éviterait peut-être « d’aller voir ailleurs » ; ce qui, soit dit en passant, est une option plutôt facilitante.

C’est tout l’intérêt d’une consultation de sexologie ou d’une thérapie de couple.

Mais l’infidélité pose encore de nombreuses autres questions auxquelles nous ne pourrons pas toutes répondre aujourd’hui :

  • Sur quels fondements reposent nos relations de couple ?
  • Que signifie une envie irrépressible d’"aller voir ailleurs" ?
  • La monogamie est-elle naturelle ou est-ce une construction de nos sociétés ?

Pour résumer, avant de condamner ou de donner à l’infidélité des vertus invraisemblables, questionnons-nous d’abord sur nos rapports à l’autre et nos choix en matière de sexualité (monogamie, polygamie, etc.).

Car le propre de l’infidélité est le mensonge ; or, légitimer le mensonge est rarement une bonne action.

Peut-être alors, qu’assumer d’emblée une relation non exclusive, d’une part, nous éviterait de mentir, et d’autre part, serait plus bénéfique pour nous-même et nos relations.

Enfin, nous pourrions nous demander aussi à partir de quel moment il y a tromperie, ce qui pose la question des limites de l’infidélité, et sa définition. Comment définir le cadre à deux pour se protéger mutuellement ?

Flirter sur internet, est-ce que c’est tromper ? Embrasser un.e autre partenaire, est-ce tromper ? Doit-on juger l’infidélité par les sentiments ou par les relations physiques pures et dures ? Etc.

À méditer.

Infidélité : quand consulter ?

Comme toute problématique personnelle, conjugale et sexuelle, la notion de bien-être est fondamentale. Notre propre bien-être évidemment, mais aussi le bien-être de son ou sa partenaire.

Alors, bien sûr, rien n’empêche de cacher à l’autre ses comportements ; mais jusqu’à quand ? Quelles pourraient être les conséquences ?

Que l’on soit démasqué.e ou non, pouvons-nous vivre sereinement avec nos mensonges ? Pouvons-nous accepter indéfiniment de mentir à l’autre ? Et indépendamment de l’autre, ne risquons-nous pas de perdre plusieurs plumes dans la bataille ?

Car, parler de l’infidélité comme « ciment du couple » est une absurdité ; le problème réside ailleurs – dans nos choix, dans notre volonté, mais aussi dans notre mode de fonctionnement, en lien avec notre satisfaction – qui n’est d’ailleurs – pas uniquement sexuelle dans ce processus étrange de l’adultère.

Suis-je fait pour vivre en couple monogame si je mens à mon ou ma partenaire ? Pas si sûr. Peut-être que cette voie n’est pas la mienne. 

Or, si la société semble faire peser sur nous un certain idéal romantique et amoureux, s’y conformer aveuglément semble ne pas être une option viable.

Et il existe encore (fort heureusement) de nombreuses autres voies à explorer en matière de sexualité (polyamour, couples ouverts, etc.), et de nombreuses façons de vivre différemment nos relations.

Comme vous l’aurez compris, tout ce débat est loin d’être fini. Mais une chose est sûre : vous pouvez en parler librement avec une sexologue en ligne, sans que l'anonymat soit cette fois sujet à controverse.

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Mia.co est une plateforme de santé dédiée aux femme regroupant des praticiennes toutes diplomées en sexologie.

Elles sont encadrées par un comité scientifique composé de médecins sexologues et de professeur.e.s d’université en sexologie et de membres dirigeant.e.s d’association de sexologues.

La plateforme permet à toutes les femmes de consulter en ligne l’une des spécialistes des questions de sexualité et/ou de bien-être. La consultation en ligne peut se dérouler par 3 modes (téléphone, messagerie sécurisée ou visioconférence) et comporte tous les avantages suivants :

  • Une équipe de praticiennes spécialistes de la sexualité féminine et spécialement formées à la pratique de la téléconsultation ;
  • Une consultation de 30 min à 45 euros (les prix en cabinet varient de 80 à 100 euros) ;
  • La livraison de produits d’accompagnement en 24 ou 48H ;

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